Un ami français qui séjourne régulièrement en Iran est revenu récemment. Selon lui, de très nombreux Iraniens ont voté pour Ahmadinejad sans croire qu’il pouvait vraiment être élu. C’était un vote de protestation, vaguement comparable à celui de certains Français qui ne pensaient pas, en 2002, que Le Pen pouvait distancer Jospin.
Maintenant, l’ambiance est mitigée. Tous les Iraniens soutiennent Ahmadinejad lorsqu’il place l’affaire nucléaire sur le terrain de la fierté nationale. En revanche, le nouveau président agace par son rigorisme. Les jeunes (et pas seulement ceux des quartiers huppés) supportent mal les excès de zèle du « Ministère de la Vertu ».
Des mesures telles la mise à l’index des musiques considérées comme décadentes ou les consignes données pour que le voile soit porté « correctement », sont vécues comme des brimades et font figure de régression. Conclusion de cet observateur : Ahmadinejad a peu de chances d’être porté par une massive adhésion populaire si l’envie lui prenait d’accaparer le pouvoir.
Khamenei, le « guide suprême », peut facilement jouer des rivalités internes pour préserver les équilibres subtils de la République Islamique. Déjà, Rafsandjani manoeuvre en coulisse, Khatami distille des critiques et Larijani gagne en influence.
Commentaires
Permalien
Arrêter de vous la jouer les spécialistes du moyen orient à la façon fachos que vous êtes. L'Iran entière est avec son Président et dans toutes les conditions. Vous avez jouer sur cette carte avec Saddam qui certes n'étais pas blanc mais ceux qui le jugent aujourd'hui sont encore moins blancs que lui pour ne pas dire dans la merde complète jusqu'au cou en tuant des 100 de milliers d'innocents avec leur guerre pour la paix, déjà une contradiction parce que je n'ai jamais vu de guerre pour la paix, mais ça il faut être soit un américain ou soit un français avec un qi d'américain ou un français toutou des américains pour gober ce genre de stupidité. Dès qu'une personne qui ne plaît pas aux américano-sionistes et occidentaux est élu il faut la décridibliser ou la traîter de conservateur, islamiste, etc.... vous en avez beaucoup de mots comme ça je vais pas en rajouter...... Allez occuper vous de votre cul en France et laisser vivre les gens dans l'amour et la paix même si ce n'est pas de la même façon que nous les vivons et je ne vous oblige pas à les vivre à ma façon alors ne venez pas nous obliger non plus. Et je reviens d'Iran et je vous rassure tout le monde est avec lui.
Permalien
La grossièreté du précédent commentateur (Taï) est à l'image même du mépris qu'inspire le régime iranien auquel il va falloir, hélas!, se décider à lui régler son compte, tout comme avec le régime de Saddam Hussein.
Il faut, une fois pour toute, bien se mettre dans la tête que les valeurs de la démocratie laïque finiront par prendre le pas sur les valeurs de régression culturelle, fussent-elles fondées sur une quelconque religion (peu importe laquelle).
Les toutes récentes déclarations du cinglé de Téhéran relative à Israël et sa destruction virtuellement programmée sont suffisamment explicites pour JUSTIFIER l'envoi d'un seul missile bien ajusté sur la seule personne de ce nouveau danger planétaire.
L'Iran dispose de très grandes quantités de pétrole. Grand bien lui fasse. Elle ne peut avoir besoin d'énergie nucléaire, même "civil". La volonté persistante de vouloir procéder à l'enrichissement d'uranium ne peut s'expliquer que par la volonté de disposer de l'arme nucléaire, laquelle nécessite le même enrichissement d'uranium mais à une concentration bien plus élevée (90% au lieu de 3%), en utilisant les mêmes méthodes techniques (centrifugation).
Si l'unique missile bien ajusté devait ne pas suffire, il faudra mettre un second paquet. Pourquoi pas des missiles tactiques nucléaires de faible puissance sur les principaux centres de pouvoirs iraniens? Il faut y réfléchir et s'y préparer psychologiquement.
Permalien
Le fascisme religieux en Iran qui a exécuté et massacré 120.000 opposants politiques, est sur le point d’acquérir des armes atomiques. Il s’est aussi doté de missiles de longue portée capables de transporter des ogives nucléaires et de toucher l’Europe. L’arme atomique dans les mains d’une dictature sauvage dont les attentats terroristes ont répandu le crime et la peur dans plusieurs points du monde, à Buenos Aires, Paris, Berlin, Beyrouth, Riad, Manille, Istanbul et Bagdad, est en soi suffisamment dangereux. Mais il y a un danger bien plus grave, et ce sont les efforts incessants des mollahs pour instaurer un empire totalitaire sous la bannière de l’islam.
De cette manière, ils se sont largement infiltrés en Irak pour dominer ce pays. Ils sont hostiles au processus de paix au Proche-Orient, et ils ont formé un front de mouvements intégristes dans la région pour empêcher tout changement en Iran.
Ahmadinejad, le président de ce régime, que la chancelière allemande a justement comparé à Hitler, a déclaré : « Les vagues de la révolution islamique toucheront bientôt le monde entier. » Il menace tout le monde et malgré l’envoi du dossier atomique des mollahs au Conseil de Sécurité de l’ONU, il multiplie les activités et accélère la course à l’arme atomique.
Une arme fatale est donc entrée en scène, constituée de la bombe atomique et de l’intégrisme. De l’expérience de Khomeiny – qui a amené l’intégrisme au pouvoir – et de l’étude des conceptions réactionnaires des mollahs, je sais qu’ils n’ont aucune limite dans les massacres et la destruction massive de la population. Et tout le monde a pu le constater dans les attentats terroristes de ces dernières années.
Par conséquent, il s’agit d’une crise qui progresse avec le bellicisme et les menaces hystériques des mollahs, et qui pousse la région au bord du gouffre au détriment de tous.
La question essentielle que se pose le monde entier, c’est quelle est la solution ? Avec le monstre de l’intégrisme qui est prêt comme le dit son président, à mettre la région à feu et à sang pour sa survie, que faut-il faire ?
Vous avez sans doute pris connaissance de certaines analyses et articles qui prônent des solutions à cette menace. Si l’on veut classer ces opinions, nous nous retrouvons finalement devant deux choix : la complaisance avec la dictature des mollahs ou la guerre étrangère.
La complaisance avec les mollahs est apparue sous prétexte de pousser le régime à la modération par le compromis et l’apaisement.
Les pays occidentaux prétendaient qu’ils pratiquaient la complaisance avec le régime pour éviter la guerre. Or il a été démontré que c’est la politique de complaisance qui engendre la guerre. Seize années de compromis ont abouti à Ahmadinejad et trois ans de négociations de la troïka européenne ont rapproché les mollahs de la bombe atomique. La guerre non plus n’est pas une solution au problème de l’Iran. Par conséquent, il y a deux ans, au nom de la résistance iranienne, j’ai présenté la Troisième Voie, à savoir un changement démocratique par le peuple iranien et sa résistance
La Résistance iranienne possède l’aptitude ainsi que la capacité politique et sociale nécessaire pour réaliser un changement démocratique. De plus elle s’appuie sur une base sociale, bénéficie d’une force concentrée près de la frontière avec l’Iran, et elle est organisée et basée sur un idéal légitime et de pointe.
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