Le développement économique potentiel de la Russie est immense mais des retards ont été pris. Les entreprises européennes, y compris les moyennes, pourraient en profiter.
Une des raisons du retard est que les Russes n’ont pas eu, comme les Chinois, la chance de disposer d’une diaspora prête à investir dans son pays d’origine. Circonstance aggravante : les oligarques avaient tendance à placer à l’étranger un argent vite gagné. Maintenant, tout a changé.
. Non seulement, des capitaux reviennent mais surtout, la hausse des prix du pétrole et du gaz a si bien rempli les caisses que la Russie a pu à la fois rembourser ses dettes extérieures et commencer à moderniser quelques secteurs vitaux de son économie. Dans ces secteurs là, en particulier dans l’énergie, la place laissée aux étrangers sera sans doute modeste et en tout cas minoritaire.
Mais dans la plupart des nouvelles technologies, dans la grande distribution, l’agro-alimentaire, la finance, les cosmétiques, la pharmacologie, le BTP, etc, la porte est d’autant plus ouverte aux investisseurs européens que le Kremlin souhaite privilégier la zone Europe au détriment des Etats-Unis. Beaucoup d’entreprises allemandes ont compris le message et beaucoup d’autres s’y préparent. La France est en retard malgré quelques réussites spectaculaires comme celle d’Auchan qui a équilibré son exploitation dès la première année.
Commentaires
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Cela me paraît, en effet, urgent si l'on veut que notre continent ne soit pas déchiré ou que l'Allemagne se retrouve seule à vouloir un partenariat avec la Russie et à être capable de le mettre en oeuvre.
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@ Francis Dal Farra : certes la Russie est un marché porteur. Mais, avec un cadre juridique flou, une bureaucratie traînarde et une corruption galopante, il faut se méfier.
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