Lorsque le quartier général des forces de sécurité palestiniennes a été pris d’assaut par les troupes du Hamas, leur chef, Mohamed Dahlan, était en Egypte. Désormais persona non grata à Gaza. Les mains vides, il a rejoint les bâtiments gouvernementaux à Ramallah. Archives, fichiers et disques durs sont maintenant aux mains du Hamas. Vengeances et liquidations sont au programme.
Commentaires
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Cela fait froid dans le dos. Les services israéliens estiment d'ailleurs que la révélation de ces informations serait la "plus grande catastrophe du siècle". (source: http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=6036)
De manière générale tout renversement ou putch entraîne des conséquences importantes (rarement positives, souvent négatives) lorsque les dossiers confidentiels de services de renseignements sont récupérés par les opposants puis exploités ou publiés : archives de la Stasi, archives Nazi, documents des services du parti Baas, etc.
Espérons que les responsables des services de renseignement situés en zones instables savent utiliser les moyens de chiffrement sophistiqués pour stocker leurs archives, et que le nombre de documents papier est limité (ceux-ci étant bien entendu stockés dans des armoires fortes...). A en juger par la réaction israélienne on peut malheureusement en douter.
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La situation, catastrophique, qui à la suite d'une guerre civile qui n'ose pas dire son nom, installe de facto deux "autorités palestiniennes" me remet en mémoire cette réflexion de François Mauriac qui disait : "j'aime tellement l'Allemagne que je suis content qu'il y en ait deux .
Serge Fradkoff
Genève
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Encore un épisode dans la déliquescence de ce qu'il convient appeler le "futur improbable Etat palestinien"...
Mais au juste un Etat peut-il se construire sans moyens et sous les bombes ? Affirmer que tout est de la faute des islamistes me parait insuffisant.
En effet, les Etats les plus avancés, les plus "dotés" en terme de puissance ont une responsabilité d'autant plus grande à l'égard des peuples, qu'ils soient leurs, proches ou même lointains voisins. Leur devoir serait d'apaiser plutot que dominer...
C'est avec regret que nous assistons depuis septembre 2000 notamment avec la reprise de l'intifada suite à la marche provocante d'Ariel Sharon sur l'esplanade des mosquées, à la descente aux enfers de la "Palestine" n'ayant elle, ni soutiens politique affirmés, ni compassion historique, ni capacité militaire autre que celle de la guerilla suicidaire aussi appelé "terrorisme".
C'est avec regret que nous voyons partir en fumée les milliards d'euros versé avec humanité par l'UE en vue de la constitution d'un Etat palestinien viable offrant une lueur de sécurité et prospérité, donc d'espoir, le seul ingrédient utile pour calmer l'activisme fanatique d'ultras religieux surfant régulièrement sur des faits récurrents de corruption, misère et représailles...
L'avenir sombre de cette région est une preuve de plus de l'inanité des solutions militaires qui, pour profitables qu'elles soient aux marchands de mort sont aux peuples un double fardeau : souffrances et finances. Quel gâchis !
L'abominable fantasme de la puissance n'a pas fini de faire de cette terre un enfer partagé surtout par les pauvres...
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La citation de Bruno Kerouanton du 21/06/2007 reprise par Serge Fradkoff le 22/06/2007 est bien confirmée. On assiste bien à "deux autorités palestiniennes" et, si on continue à traiter la réalité Palestinienne à la manière des derniers .....de Ghaza, il y a possibilté de voir le pire, regretter ce qu'a rappelé Mr. S. Fradkoff, et la menace touchera toute la region, et à long terme le premier perdant sera Israel.
Les puissances mondiales, amies d'Israel doivent user de tous les povoirs pour arriver à une solution non humiliante pour les populations palestiniennes en discutant directement avec tous les representants (compris ceux considerés comme terroristes).
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