Pour qu’une révolution s’arrête à mi-chemin, il faut que le peuple soit content. C’est rare. Dans les pays qui ont connu le Printemps arabe, et particulièrement en Egypte, les « Frères » qui ont pris le pouvoir auront du mal à relancer l’économie et même, plus modestement, à remplir les assiettes de ceux qui ont faim.
Ils perdront de leur aura religieuse, seront jugés aux résultats, leur popularité devrait s’en ressentir. Les réformistes (Musulmans modérés, Coptes ou Laïcs) espèrent en profiter mais les Frères les plus combatifs risquent d’être prompts à les accuser de sabotage tandis qu’au nom de la pureté de l’Islam, les "Salafistes" réclameront l’instauration d’une nouvelle dictature. Ce sont eux les Léninistes de la Révolution.
Commentaires
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Incapables de remplir les "ventres creux" comme vous dites, les "frères" tout comme leurs alter egos "salafistes" en viendront à la dictature pour mettre au pas les frondeurs et museler les esprits.
Bien cordialemnt
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