À la différence de l’Irak et de l’Iran, le Pakistan est, depuis des années, une puissance nucléaire. Or le pays est aujourd’hui déchiré, le régime affaibli, la société disloquée. Si la situation s’aggrave au point de mettre en péril l’unité de la Fédération, qui détiendra les clefs des « bombes islamiques » ?
S’il n’y a plus de gouvernement responsable, si le contrôle est défaillant, si des illuminés adeptes du suicide rédempteur peuvent mettre le feu aux poudres, que restera-t-il du concept de dissuasion ? Le mauvais génie atomique pourra, du jour au lendemain, sortir de sa bouteille.
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