Afin d’étudier en temps réel le fonctionnement du cerveau, des neurologues américains ont confronté des volontaires au scénario virtuel suivant : 100 kg de nourriture doivent être livrés à des orphelins d’un pays ravagé par la famine.
Le temps nécessaire de route pour apporter les aliments à tous les enfants entraînerait la perte de 20 kg de la cargaison. La distribution de la nourriture à la moitié du groupe ne provoquerait, en revanche, que 5 kg de perte.
Publiée dans la revue américaine Science, l’analyse des données issues de l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF) montre que certaines régions du cerveau étaient actives à des moments différents dans le processus décisionnel.
L’insula, zone très liée aux émotions telles que la colère, la peur, la joie, a été davantage utilisée quand l’équité prévalait.
Le putamen, autre zone du cerveau, était, quant à lui plus actif quand le volontaire penchait pour la rentabilité.
Conclusion des chercheurs : le sens de l’équité serait plus émotionnel que rationnel.
Réaction de l’auteur de ces lignes : s’il est plus rationnel de sauver des marchandises que des vies humaines... alors viva insula !
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