La géographie et l’Histoire font de la Turquie un acteur indispensable à la résolution de plusieurs crises sur plusieurs continents. Malgré des freins de politique intérieure, l’équipe au pouvoir avance des pions.
Ø L’empire ottoman a beau avoir laissé son empreinte sur le Caucase, la Turquie ne pouvait s’impliquer efficacement tant qu’elle restait l’ennemie déclarée de l’Arménie. D’où l’amorce d’une réconciliation, symbolisée par la présence, le 6 septembre à Erevan, du président Abdullah Gül, à l’occasion du match de foot qui opposait les équipes nationales. La proposition turque d’un « Protocole Caucasien de Stabilité et de Coopération » peut ainsi être relancée. Un tel pacte, s’il était crée avec l’assentiment de la Russie, pourrait servir de cadre pour l’arbitrage et le règlement de conflits locaux.
Ø La Turquie sert d’intermédiaire à des pourparlers entre Israël et la Syrie. C’est important et pourrait, de surcroît, servir de précédent à d’autres rencontres puisque la Turquie a des intérêts communs avec l’Iran, entretient de bonnes relations avec le gouvernement irakien et reste l’alliée des Etats-Unis.
Ø La Turquie qui achemine déjà vers l’Europe du pétrole caspien, pourra servir de route aux hydrocarbures en provenance de deux de ses voisins, l’Irak et Iran.
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