Dès son arrivée au pouvoir, Trump, fidèle à ses provocations et, surtout, à ses promesses de campagne (plutôt positif pour un président, n’est-ce pas ?), s’est empressé de signer tout une série de décrets sous les vivats de ses supporters et les huées de ses détracteurs.
La presse, d’ailleurs, n’a pas manqué ces images soigneusement mises en scène d’un Donald Trump signant, avec son éternelle moue dédaigneuse, ces décrets controversés, comme un directeur des notes de service.
Mais voilà : les USA ne sont pas une entreprise dont Donald Trump serait le CEO. C’est une dé-mo-cra-tie, solide de surcroît, qui a montré dans la durée, sa résilience. Ainsi, ces décrets les plus controversés butent ou buteront rapidement sur des obstacles, certains infranchissables, tous, en tout cas, susceptibles de faire reculer cet apprenti président. Car, n’en déplaise à M. Trump, il existe, dans les démocraties, des contre-pouvoirs.
Quelques exemples : un juge fédéral a très rapidement bloqué l’application du décret anti-immigration ; le Congrès devra approuver (et c’est loin d’être gagné) le financement du mur entre le Mexique et les Etats-Unis (ceci même si la taxe promise sur les produits importés de ce pays est mise en place); de même pour la sortie des traités internationaux déjà signés par les USA (COP21, TPP, …), etc.
C’est donc un signal très positif que nous envoient les Etats-Unis : il n’est pas si simple, pour le président d’un véritable Etat démocratique, de s’ériger en dictateur.
Avis aux amateurs !
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