Europe : d’une faiblesse à l’autre

100204-Europe.jpgLes chinois des années 2010 font penser aux Américains des années 1950. Ils trouvent dans le regard des autres l’assurance de leur propre puissance.

A l’époque du « dollar gap », l’obséquiosité européenne à l’égard des Etats-Unis n’avait pas de bornes. De nombreux politiciens étaient aux ordres et la plupart des hommes d’affaires, béats d’admiration, auraient fait les pieds au mur pour s’introduire dans cet eldorado.  

Aujourd’hui, le marché chinois fait saliver et aucun responsable européen ne veut causer la moindre peine à ceux qu’ils considèrent déjà comme les futurs « maîtres du monde ». Politiquement, il s’agit de s’abstenir de toute critique. Commercialement, il faut sourire quand on est obligé de brader son savoir-faire technologique pour vendre ses produits. 

Les Chinois ont de quoi se réjouir. Les compradores ne sont plus chez eux. Ils sont chez nous.

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