A notre connaissance – mais tant mieux si nous nous trompons – aucune institution publique ou privée ne réfléchit globalement à l’ensemble des modifications de mode de vie que nous devrions accomplir à l’orée d’un changement climatique. Ces modifications seront nombreuses et devront être profondes. Nous n’y sommes pas préparés.
On peut craindre, de surcroît, que la crise économique, au lieu d’aviver notre conscience, nous fasse régresser (on a d’autres chats à fouetter compte tenu des urgences). Comment faire pour qu’il en aille autrement ? C’est précisément une … urgence.
Commentaires
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Le caractère très particulier de ce "moment", sa brièveté et les opportunités qu'il ouvre, c'est précisément l'un des principaux thèmes que, ce matin même sur France-Culture, j'ai entendu de la bouche "autorisée" d'Hubert Védrine... Les grands esprits se rencontrent !
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Ce n'est plus le temps en effet de se poser la question de l'origine véritable du changement climatique que nous observons. Nous l'observons, c'est un fait !
Que son origine soit "naturelle" ou qu'elle soit en partie "humaine", n'est plus la question...
Nous sommes tous face à un changement proche de notre environnement collectif et toute la différence pour notre avenir collectif et personnel sera basée sur notre capacité à voir cette situation de manière "collective, organisée et pensée" ou bien "égoïste, désordonnée et uniquement pragmatique"...
Nos organisations humaines devront bien, si elles ne veulent pas disparaitre, s'étioler ou s'entre-déchirer, définir leur réponse adaptée et donc se définir des "stratégies".
Ce qui est nouveau c'est que les changements climatiques qui nous attendent ont déjà existé à l'échelle de temps de la Terre mais pratiquement pas à l'échelle de temps de l'Histoire humaine, même si certains cas nous sont connus !
Chaque stratégie devra faire émerger des comportements nouveaux qui auront pour objectif de "créer les conditions nécessaires" pour que le "résultat que nous en attendrons", face à la situation constatée, soit le plus possible la "réalité du résultat que notre Humanité vivra".
Il nous faudra donc définir les "processus collectifs" qui créeront et faciliteront l'atteinte de ces résultats que nous aurons quantifié et matérialisé par des "objectifs stratégiques" pour les pays et pour le monde dans son ensemble.
Chacun des pays du monde sera une "partie prenante" à ces processus nouveaux qui deviendont vitaux pour l'humanité.
Qui aura la force morale et la persévérance nécessaire pour "piloter ces processus" ?
Les futurs leader du monde seront-ils au rendez-vous du destin de l'humanité ?
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