Lors du sommet entre l'Union européenne et les Etats-Unis le 30 avril à Washington, les deux partenaires ont l'intention de signer un accord visant à harmoniser leurs réglementations dans des domaines tels que les marchés boursiers, la construction des automobiles, ou bien la propriété intellectuelle.
La Chancelière allemande Angela Merkel, président en rotation de l'UE, est la force motrice derrière cette idée, dont le but est de renforcer les liens transatlantiques qui - malgré un certain adoucissement depuis le second mandat Bush - restent perturbés.
L'initiative est à saluer, mais elle sera une oeuvre de longue haleine et donc ne pourra pas avoir de retombées positives sur les relations politiques à travers l'Atlantique que dans 5 ou 10 ans.
Entretemps, si l'Europe et les Etats-Unis veulent resserrer leurs liens, il y a un défi presque fait sur mesure devant eux - négocier une position commune (et sans contrarier trop les Russes) sur le système anti-missile que les américains veulent établir en Pologne et en République tchèque.
Commentaires
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Ce sommet aura très certainement des répercussions intéressantes sur le plan économique, mais reste à savoir qui mènera le débat et les discussions. Il y a des chances que comme à l'accoutumée les Etats-Unis soient à l'initiative d'un tel rapprochement, et que leur intérêt pour cet accord soit principalement un vecteur leur permettant d'accroître leur influence dans la course aux standards et aux normes, comme c'est déjà le cas dans certains domaines technologiques ou non.
J'espère que du côté européen, nous saurons tirer parti de nos expériences passées en la matière pour ne pas simplement accepter les standards et normes américaines en oubliant que nous aussi avons des atouts susceptibles d'intéresser nos partenaires.
En acceptant de jouer le jeu des accords et des réglementations communes, profitons-en pour y introduire nos compétences et spécificités. Notre recherche et nos industriels pourront alors en tirer profit.
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