Quand les taux d’intérêts montent, le prix des actifs a tendance à baisser. La bourse peut s’en ressentir bien que l’ampleur des profits et donc des dividendes distribués soit de nature à soutenir le moral des actionnaires. L’immobilier, du coup, se trouve en première ligne.
S’il se mettait à baisser alors que les taux d’intérêt seraient déjà hauts, les gens qui ont acheté des logements à crédit seraient coincés. Très vite, ils seraient obligés de réduire leur consommation et la récession risquerait de devenir plus menaçante que l’inflation.
Comment réagiraient alors les banques centrales d’Amérique et d’Europe ? Assez vite ? Assez fort ? Un toboggan n’est jamais facile à remonter.
Commentaires
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Il me semble que l'impact des taux d'intérêts immobiliers est toujours le même si les taux utilisés par les contrats immobiliers déjà signés sont fixes et si les revenus récurrents des personnes ne baissent pas.
Le fait d'avoir acheté à crédit permet même de lisser le risque de moins-value sur le montant du bien acquis par rapport à un achat comptant. Si le "marché immobiier" baisse "momentanément", l'acheteur à crédit et à taux fixe qui n'a pas à revendre ne risque rien. Il n'a rien perdu tant qu'il n'a pas revendu !
Le marché des biens immobiliers étant cyclique, le temps viendra où le prix de marché remontera !
Le vrai danger selon moi est d'avoir souscrit un contrat à taux variable car alors le montant du remboursement peut croître très vite si les taux d'intérêts de référence montent inexorablement... Dans ce cas, en effet, la part du revenu allouée au paiement de l'actif immobilier peut devenir prohibitive et cela pourrait avoir une répercussion tendancielle sur le reste des autres postes de consommation.
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