Ségo miroir

061002-Miroir.jpgN’en déplaise à Lionel Jospin, la percée de Ségolène Royal n’est pas seulement un « phénomène médiatique ». Ce serait plutôt une ruse de la société dans le sens où Hegel parlait d’une « ruse de la raison ». Mme Royal était peu connue. La société ne se reconnaissait pas dans les Anciens qui prétendaient la représenter. Elle cherchait quelqu’un qui lui ressemblât. Ségolène a compris.

Elle n’a pas « flatté » les gens, elle les a fait parler puis a parlé elle-même de sujets, souvent terre à terre, qui les intéressaient. Son personnage (politiquement à gauche et sociologiquement à droite) l’aidait à sortir du moule … et du peloton des autres « candidats à la candidature ». Dans la dernière ligne droite de la course de haies organisée par le PS, le miroir, cependant, peut encore se briser… s’il est fragile.

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Commentaires

Il est vrai que le miroir est fragile !

Mais l'histoire peut nous rappeler que dans les périodes où les repères sont devenus flous et où les périls semblent se profiler à l'horizon, le peuple de France a parfois fait appel à "l'intuition féminine" qui s'est parfois doublée de rouerie (Marie de Médicis) ou bien de messianisme (Jeanne d'Arc).

Chaque époque, chaque société cherche un leader à son image...

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