Les risques informatiques sont multiformes. La délinquance sur Internet est un aspect dont on parle relativement peu. Pourtant, certaines organisations mafieuses ont, depuis peu, décidé d’appliquer à la toile une des bonnes vieilles ficelles qui leur rapportent tant dans la "vraie" vie : le racket.
De nombreux sites Internet ont une grande faiblesse : l’incapacité à répondre à une forte affluence. Pour faire face à ces situations, des sites miroirs permettant de traiter, exclusivement, les informations "statiques" sont répartis sur la toile. Mais lors d’un achat en ligne par exemple, la communication entre le client et le site Internet doit être directe. Or, en cas de saturation, cette liaison directe ne se fait plus.
Ce talon d’Achille d’un certain nombre de sites marchands n’a pas échappé aux sociétés du crime. Les sites cibles sont sommés de payer une "contribution" pour prix de leur protection. En cas de refus, ils font l’objet de connexions massives qui les rendent inopérants. Ce chantage sans arme, sauf l’informatique, ni violence, s’avère assez juteux car l’indisponibilité répétée a un coût et peut "plomber" le modèle économique d’un certain nombre de sites marchands.
Conscients du danger, les opérateurs proposent des solutions qui consistent à rediriger, en cas de pic d’affluence, un certain nombre de connexions vers ce qu’on appelle des sites "poubelles". Solutions que la plupart des sites cibles ignorent puisque qu’elles s’avèrent fréquemment plus onéreuses que le montant exigé par les racketteurs !
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