En Europe comme aux Etats-Unis, la plupart des dirigeants de grandes entreprises ont été choisis à une époque où il fallait prioritairement serrer les boulons et maximiser les profits. Ils ont bien travaillé, les cours de bourse en témoignent. Mais les temps changent et les chemins tracés manquent de panneaux indicateurs d’avenir.
La signalisation semble avoir été conçue pour répondre à des préoccupations essentiellement professionnelles et traite de l’économie comme s’il s’agissait d’un domaine isolé. Est-ce suffisant à une époque où les conflits internationaux s’exacerbent et où non seulement les technologies mais aussi les mentalités évoluent rapidement ?
Depuis sa création, le Club des Vigilants s’efforce de croiser des préoccupations dans l’espoir d’aider ses membres, et en particulier les entreprises, à accroître leur capacité d’anticipation et de riposte à des risques venant d’horizons différents. Géopolitique, environnement, technologie bouleverseront bien des donnes. Les risques sociétaux s’amplifieront. Il devient urgent de mieux comprendre pour mieux agir.
Commentaires
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Le philosophe François Jullien pourrait dire façe à une telle interrogation que nous, les Occidentaux, nous avons raisonné suivant le modèle "Grec" de la pensée. Cette manière de voir le monde est très efficace lorsqu'il s'agit d'être excellent en terme de tactique, d'opérationnalité.
Aujourd'hui, pourrait-il dire aussi, la mondialisation ne nous permet plus d'être seulement bon en "tactique". Nous devons l'être aussi et surtout en "stratégie".
Et là, le modèle "Chinois" nous est supérieur !
Il repose en particulier sur l'utilisation du "temps long" et sur l'analyse du "potentiel de situation" ...
Cela est assez loin de nos modes de penser habituels. C'est sans doute pour cela que l'histoire économique du monde nous réservera quelques surprises.
HPS
A LIRE : "Conférences sur l'efficacité" de François Jullien.
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