Président du Conseil de surveillance du groupe Safran depuis janvier 2007, Francis Mer est, avant tout, un industriel. Fort de ses expériences accumulées, il estime que les salariés ne doivent pas être considérés comme un coût mais comme un investissement. Leur motivation, selon lui, est un facteur essentiel de productivité. Améliorer les rapports humains est une question de confiance. Et la confiance peut doper la croissance. Il est intervenu, mercredi 23 février, sur le thème : « Confiance et croissance ».
Ancien élève de l'École polytechnique, ingénieur au Corps des Mines, Francis Mer est entré dans le groupe Saint-Gobain Pont-à-Mousson en octobre 1970.
Il fut Responsable du Plan de Saint-Gobain Industries (1971), Directeur du Plan à la Compagnie de Saint-Gobain Pont-à-Mousson (1973) et Directeur Général de Saint-Gobain Industries (1974-1978), avant d'être nommé, en septembre 1978, Directeur Général Adjoint du groupe Saint-Gobain, chargé de la politique industrielle.
En juillet 1982, il devient Président Directeur Général de Pont-à-Mousson SA et Directeur de la Branche Canalisations et Mécanique du groupe Saint-Gobain. En septembre 1986, l'État, actionnaire, décide de fusionner Usinor et Sacilor et confie à Francis Mer la présidence du nouveau groupe sidérurgique.
En juillet 1995, Usinor Sacilor est privatisé et Francis Mer est nommé Président par le nouveau Conseil d'Administration le 10 octobre 1995. Il a été Président de la Fédération Française de l'Acier et d’Eurofer (association des producteurs d'acier européens) de 1990 à 1997.
Francis Mer a été Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie du 7 mai 2002 au 30 mars 2004.
Commentaires
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Flap ... sans être provocateur tout en l'étant Monsieur MER ... quelle est votre accessibilité et quelle est l'accessité de votre comité de direction face à vos collaborateurs ? Quel est votre capacité réelle d'écoute ? Il y a loin des mots à l'action. Le système de caste instauré par de trop nombreux managers a créé une barrière trop souvent infranchissable. Les salariés il est vrai sont une ressource prête à tout si on leur accorde la confiance. Combien de décisions top/down, combien de dead lines sans concertation préalable ? Combien de sanctions et de récompenses oubliées pour préserver une certaine idée de la paix sociale ? Combien de décisions inexpliquées ? Combien de fois la nouvelle stratégie mise en place n'a consisté qu'à sacrifier les salariés ? Le travail de reconquête sera long tant la tâche est immense !!!
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