Warren Buffett, l’homme le plus riche du monde, a accumulé sa fortune en agissant à contre mode et en se méfiant des grandioses théories. C’est pour cela, sans doute, qu’on l’appelle « l’oracle ».
Que dit « l’oracle » ? Il dit qu’il ne sait pas si les cours de bourse vont monter ou baisser dans le proche avenir mais qu’il est certain qu’à long terme les actions, aujourd’hui dépréciées, vaudront beaucoup plus cher. « Les mauvaises nouvelles, écrit-il, sont les meilleures amies de l’investisseur. Elles lui permettent d’acheter au rabais une tranche d’avenir ». Et de préciser qu’il investissait maintenant en actions d’entreprises américaines l’argent qu’il avait mis en bons du Trésor.
Le raisonnement semble impeccable mais s’il est valable pour les Etats-Unis pourquoi ne le serait-il pas pour l’Europe ? La chute des indices boursiers est comparable. A taille égale, les profits des entreprises sont comparables. On pourrait même ajouter que l’Europe n’a pas des millions de gens qui ont perdu leur maison ou vu leur retraite amputée. Et donc qu’à crise bancaire égale, la charge y est moins lourde.
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