Commissaire divisionnaire de la police nationale et essayiste, Jean-François Gayraud est intervenu récemment, lors d’un débat organisé par le Club sur le thème : Les crimes de haute intensité à l’ère du chaos.
Jean-François Gayraud a décrit l’évolution de la criminalité, en particulier dans les pays occidentaux. Il assure que dans un premier temps, celui qu’il qualifie de phase du déni, ses incidences économiques, politiques et sociales sur les peuples sont nettement sous-estimées sinon ignorées des pouvoirs publics. La criminalité – qu’elle soit de type traditionnelle ou de col blanc – a, à son sens, connu un saut qualitatif certain au début des années 90. Un saut qualitatif dont il analyse avec précision les ressorts : la fin de la guerre froide, la montée en puissance de la mondialisation et la dérégulation croissante. Trois leviers sur lesquels le crime a, selon lui, proliféré. Pour mieux comprendre les mutations du crime, et donc mieux le combattre, d’autres outils sont, selon lui, nécessaires. Notamment la géopolitique, l’économie politique, la sociologie…
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