@ marc lanval :

Si le CPE ne survit pas à sa promulgation, il aura eu au moins l'avantage de mettre les vrais sujets sur la table... du moins espérons le c'est à dire de ne pas chercher des remèdes "symptomatiques" mais des traitements qui s'attaquent aux vrais causes du manque d'activité solvable dans notre pays.

Il aura aussi réussi à minimiser l'émiettement politique et syndical de notre pays tant sur la droite que sur la gauche : presque la création d'une 'Union Nationale pour du travail pour tous !"...

Pour ma part, je souscrit sans retenu à l'idée de règlements biodégradables d'une manière générale. J'ai eu l'occasion par ailleurs de proposer une réforme "simple" de nos institutions qui consisterait à faire que l'article N°1 de toute loi de la république ait pour objet de définir la durée de validité de cette loi.

Comme pour tout contrat ou obligation entre des parties... (société, organisation privée ou associative, contrat de concession, etc. ).

Ainsi, régulièrement et "automatiquement" se poserait au législateur, en dehors de toute querelle "politicienne", la question de la pertinence de la loi par rapport à la situation de la société et du pays.

A défaut de reconduction par le législateur, ladite loi serait automatiquement "abrogée" !