Ingénieur des Travaux publics, docteur en Histoire de l’Art, architecte et 1er vice président de la Société Française des Architectes, Benoît Peaucelle est intervenu, mardi 24 avril, sur le thème : Urbanisme et crise des banlieues.
Partant de ce qui est devenu un quasi adage - Dis-moi où tu habites, je te dirai qui tu es -, Benoît Peaucelle souhaite redonner vie aux agglomérations et suggère quelques moyens.
A la fin de ses études d’architecture à l’Ecole des Beaux Arts, il devient pensionnaire, de 1984 à 1986, de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis et s’inscrit à la Scuola di Specializzazione per il Studio ed Restauro dei Monumenti (Faculté de Rome). A son retour à Paris, Benoît Peaucelle rejoint la Société Française des Architectes comme Administrateur puis vice président de 1986 à 1999.
En 1988, il s’associe à Christian Levy pour fonder LPA dont il est le responsable Qualité et qui est certifiée ISO 9001 depuis 2000. En 2001, il crée URBAPAM.
Benoît Peaucelle, dont la compétence est reconnue dans le domaine de la restauration du patrimoine historique a réalisé de nombreux projets partout en France mais aussi à l’étranger. Il a ainsi obtenu le Prix de la meilleure réhabilitation du Vieux Strasbourg en 1988, le Prix du meilleur ravalement de Paris en 1996 (rue de Hautefeuille) et en 1998 (rue du Grand Prieuré).
En 1999 et 2000, il effectue une mission d’Architecte Conseil auprès de l’Autorité Palestinienne et intervient notamment sur la restauration de la vieille ville de Bethléem, la création du Musée National Archéologique de Gaza et de l’Urban Rehabilitation Unit de Bethléem et la formation de son personnel...
Benoît Peaucelle ne chôme pas. De nombreux projets sont en cours comme la réhabilitation du hall de l’aéroport de Marseille, la restauration de la Cour du Corbeau – ensemble classé MH à Strasbourg – ou encore des projets d’urbanisme en Mayenne et dans l’agglomération de Compiègne.
Commentaires
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Benoît Peaucelle, voilà un homme constructif (!)
Par son art il contribue à rendre la vie meilleure, plus belle à l'oeil, plus joyeuse au coeur, et cela partout dans le monde où des moyens sont dégagés pour "bâtir"
Quand on pense à la somme d'efforts, de talents et de patience qu'il faut pour restaurer, améliorer les lieux de vie, on ne peut qu'estimer et saluer l'action.
En revanche tout cela est anéanti dans un vacarme de poussière et de sang quand s'abat un missile dernier cri ou obsolète, issu d'industries militaires américaines, russes, israéliennes, anglaises ou françaises.
Je ne peux que dénoncer l'odieux trafic de mort des armes de toutes sortes.
Sa valorisation financière n'atténue pas son immoralité foncière, au contraire.
C'est une honte que, compte tenu des valeurs qu'elles devraient porter, la France et l'UE y soient parties prenantes.
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