A force de sous payer les ingénieurs, de bien payer les vendeurs et de sur payer les financiers, les pays, que l’on dit avancés, finissent par éloigner leur jeunesse de l’industrie.
L’Allemagne fait (un peu) exception dans la mesure où des ingénieurs peuvent, à l’intérieur des entreprises, gravir l’échelle des responsabilités jusqu’à devenir patrons. A l’autre bout du spectre figurent les Etats-Unis. Ce pays (300 millions d’habitants), champion de l’innovation et incomparable fertiliseur de start-ups, forme à peu près autant d’ingénieurs que la Corée du Sud (50 millions d’habitants).
A ce niveau, la ré-industrialisation sera difficile et les exportations chinoises continueront d’inonder le sol américain.
Commentaires
Permalien
Je me dis souvent que les ingénieurs aujourd'hui sont presque devenus de vrais O.S. encore bien payés, pour un temps !
Avant-hier était estimé celui qui avait du "savoir faire" (artisanat).
Hier était estimé celui qui avait du "savoir faire faire" (industrie).
Aujourd'hui est encore estimé celui qui dit "ce qu'il faut faire" (marketing-vente).
Aujourd'hui est plus estimé celui qui dit "où investir" ce que l'on a ou même ce que l'on a pas (finance).
Et demain, où se situera la valeur ?
Peut-être dans la parole de celui qui dira ce qui est "éthique" et ce qui ne l'est pas ?
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