Résilience américaine

070623-wall-street.jpgLe marché américain est vaste. L’économie est diversifiée et les fusibles y sont nombreux. Les crises ont donc tendance à se diluer au lieu de s’additionner. On le constate actuellement avec l’immobilier. La baisse des prix se répercute sur la construction mais le secteur du BTP, qui représente 18 % d’une économie espagnole devenue subitement fragile, ne compte que pour moins de 10 % de l’économie américaine.

Côté hypothèques, le système financier américain procède à une répartition des risques. Sa sophistication est telle que les créances passent de main en main. Le marché procède ainsi à une segmentation des crédits qui limite le nombre de ceux qui, en bout de chaîne, seront poussés à la faillite. Cela explique sans doute le fait que, malgré le malheur de quelques uns, la confiance des consommateurs considérés dans leur ensemble, ne flanche pas.

Il est vrai qu’il peut exister des effets de seuil et qu’à partir d’un certain niveau, les fusibles ne fonctionnent plus. Mais attention ! Le jour où les fusibles ne fonctionneraient plus aux Etats-Unis, c’est le monde entier qui entrerait en crise.

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