Suite au post précédent... Tout le monde n’a pas le cran de Warren Buffett … ni sa patience … ni sa fortune. Des millions de gens n’ont donc pas envie de jouer la hausse tant que la baisse continue ou risque de reprendre d’un jour à l’autre. La question du quand est cruciale. Deux raisonnements s’affrontent.
Pour les uns, une hausse durable interviendrait sûrement si la confiance revenait. Comme cette approche est de nature psychologique, l’action (et le verbe) politique pourrait être efficace.
Pour les autres, le problème n’est pas psychologique mais statistique. Les institutions surendettées sont prêtes à vendre n’importe quoi à n’importe quel prix. Tant que l’ardoise ne sera pas complètement épongée, le pessimisme restera justifié.
Comme il y a sans doute du vrai dans les deux raisonnements des accès de confiance provoquant des hausses et des accès de désendettement provoquant des baisses risquent d’alterner pendant assez longtemps. Conclusion : les placements à court terme restent dangereux mais le « Buy European » (voir ci-dessous) est valable pour quiconque est raisonnablement sûr que son placement peut rester immobilisé pendant plusieurs années.
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