Le temps des râleurs

21 novembre 2024 • 16 juin 2010 • Marc Lanval

Grâce à Internet, n’importe qui peut donner son avis sur n’importe quoi. Grâce à Internet, n’importe qui peut aussi se documenter sur n’importe quoi. Ce serait merveilleux si tous les problèmes pouvaient être appréhendés par le simple bon sens.

Hélas, l’esprit humain est ainsi fait que l’infiniment grand comme l’infiniment petit échappe à son entendement. Dire que le cerveau compte 100 milliards de cellules et qu’il peut y avoir jusqu’à 10.000 connections par cellule ne peut éveiller chez le profane aucune conclusion pratique. De même pour les milliards et les milliards d’étoiles qui sont censées être nées à l’occasion d’un fabuleux big-bang. De même, pour tout ce qui est rendu volontairement complexe comme les « produits structurés » conçus par des mathématiciens inventifs au service d’une finance dévoyée. Alors que voulez-vous que fasse l’internaute sinon râler ? Le seul antidote est l’ouverture d’esprit qui permet les échanges de savoirs et concourt, par approches successives, à l’hypothétique (mais souhaitable) naissance d’un bon sens partagé.

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Commentaires

Permalien

Je ne suis pas persuadé que le "bon sens" soit une vertu qui puisse être largement partagée voire devenir commune...

Depuis l'aube des temps historiques, les pauvres êtres humains, dont les pieds ont tendance plus souvent à "s'enfoncer dans la glaise du Monde" plutôt à leur permettre de "marcher vers les étoiles", ont toujours eu besoin d'esprits avancés, de prophètes ou de "Pythies" pour éclairer les routes obscures du monde ...

Ces "individus particuliers" ont toujours été auréolés d'une image quasi "divine" comme venant d'un lieu situé hors du monde commun.

Si ces prophètes ont cherché à servir un intérêt personnel, bien matériel, on sait à quels régimes politiques cela a conduit !

Par contre, certains n'ont donné que des conseils gratuits, non toujours "frappés au coin du bon sens".

Par exemple, le vieux principe judéo-chrétien " Tu ne tueras point !" même s'il n'est pas devenu la règle (loin s'en faut) a tout de même permis à nos civilisations de passer de la "barbarie de première génération", sans règles et sans lois communes, à une "barbarie moderne" qui a tout de même permis à l' Humanité de se développer en nombre jusqu'à peupler largement la Terre...

Par Gilles MAS le lun, 21/06/2010 - 08:22