Europe : le cauchemar anglais

Une Europe Continentale unie sous la prédominance d’un de ses Etats, c’est, depuis toujours, le cauchemar anglais. D’ici à ce que « Kaiser Merkel » soit caricaturée en Napoléon à la Une d’un tabloïd, il n’y a pas loin.

Les dirigeants britanniques ont une marge de manœuvre limitée. Une déconfiture de l’euro ne ferait pas leur affaire car les finances mondiales seraient toutes entières ébranlées. Il s’agit donc à la fois de limiter les dégâts monétaires et d’éviter que l’Euroland s’engage sur une voie fédérale que la Grande Bretagne s’interdit d’emprunter.

Une double offensive semble probable :

-       Se rapprocher des pays membres de l’Union Européenne qui ne font pas partie de la zone euro en insistant sur le thème : « Ne nous laissons pas marginaliser ».

-       Renforcer (avec l’accord des Etats-Unis), la coopération politique et militaire avec la France dans l’espoir que celle-ci ne mette pas tous ses œufs dans le panier allemand.

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