Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) a été créé pour voler au secours des pays de la Zone Euro menacés de faillite. L’Allemagne y contribue à hauteur de 190 milliards et la France de 142, ce qui correspond à peu près à l’écart des populations (82 millions pour l’Allemagne et 65 pour la France).
On pourrait croire que, face à ce fardeau, Français et Allemands réagissent de la même manière. Pas du tout !
Les Allemands râlent comme s’ils étaient les seuls contributeurs. Les Français ne s’en soucient pas, comme si le problème leur était étranger ou comme si, au fond d’eux-mêmes, ils se sentaient déjà dans le camp des secourus plutôt que des secouristes. Comme s’ils se sentaient plus près du Sud que du Nord. Les Allemands ne comprennent pas ou, plutôt, craignent de trop bien comprendre : ils ont peur d’être les dindons de la farce. C’est de mauvaise augure pour le « couple » franco-allemand.
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