En 2007, la crise n’était pas encore patente. Sarkozy a fait campagne sur le thème « Travailler plus pour gagner plus ». Dès son arrivée au pouvoir, il a détaxé les heures supplémentaires. La montée du chômage l’a pris à contre-pied.

La fragilité du tissu social lui est apparue. Pour faire passer quelques réformes, il a humanisé son discours et donné des gages à la CGT.

En 2008, la crise semblait surtout financière et l’économie dite « réelle » n’était que partiellement affectée. Obama, a fait campagne sur le thème de la justice et s’est engagé à réformer rapidement le système de santé. En réalité sa victoire a été si tardive qu’il a, lui aussi, été pris à contre-pied par la montée du chômage et va devoir rebondir.

La comparaison s’arrête là. Dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, la « Droite » est plus virulente que la « Gauche » ne l’est en France. En 2012, le Parti Républicain peut désigner, pour les élections présidentielles, un candidat ultranationaliste. Si une telle personnalité prenait le pouvoir dans la première puissance du monde, tout l’avenir deviendrait incertain.