Monsieur Zaccharias perçoit un salaire, un bonus et reçoit des stock-options pour diriger la société VINCI. Dans le cadre de ses activités, il acquiert pour le compte de Vinci une société propriétaire d'autoroutes.
Bravo. Mais contrairement à votre femme de ménage qui, lorsque dans l'exercice de ses fonctions accomplit une tâche pour laquelle elle est payée, ne vient pas vous demander un complément de salaire, Monsieur Z, lui, demande une prime spéciale de 8 millions d'euros !!!!
Le comité de rémunération de Vinci, dont je puis d'autant plus parler librement que j'ignore sa composition, lui a accordé, probablement au fil des ans, des stocks options desquelles l'on dit qu'elles représentent pour Monsieur Z une plus value se situant entre 200 et 250 millions d'euros !!!!!
Ce comité était il constitué uniquement d'affidés de Monsieur Z ? Ou étaient-ils tous sourds, aveugles et ignorants ? Avaient-ils eux mêmes des intérêts directs ou indirects les poussant à allouer ces stocks options ????
Le législateur a conçu une loi fourre-tout, l'abus de biens sociaux, loi qui n'existe qu'en France je pense, et dont je suis sûr que de tels agissements en tomberaient sous le coup.
Y aura t-il une autorité judiciaire qui s'auto- saisira ??
Des actionnaires lésés par cette création gigantesque de nouvelles actions vendues par la société quand les options sont levées à une fraction de leur valeur réelle émouvront-ils au point de déposer une plainte ???
C'est par décence que je n'aborde pas la prime de départ, les droits pendant sa retraite et "le logement de fonction" de Monsieur Z dont j'ai lu ici ou là qu'il avait coûté 50 millions d'euros (il doit y avoir un zéro de trop ou une confusion dans la devise (s’agirait-il peut être de francs ???)
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