Le jeu en ligne est à portée de clic. Cette facilité d’accès peut favoriser l’addiction avec son cortège d’espoirs de quitte ou double, d’échecs, de mensonges, d’endettement, de déprime ou de délinquance.
Aucune étude n’a encore pu être effectuée pour juger des conséquences à moyen terme de l’introduction des jeux en ligne. Les enquêtes réalisées jusqu’à maintenant ne tiennent pas compte de cette novation et ont surtout été menées par des psychiatres. Elles mettent l’accent sur les états dépressifs et les cas de suicides enregistrés chez des joueurs pathologiques.
Telles quelles, ces études sont déjà inquiétantes. Le pire est, sans doute, à venir.
Commentaires
Permalien
Les impacts psychologiques sinon psychiatriques des jeux sont fort inquiétants.Il faut aussi noter que le poids économique de ces activités est ahurissant, même avant l'introduction des jeux en ligne! En 2008 le chiffre d'affaires du PMU était de 9,3 milliards€; celui de la Française des Jeux de 9,2 milliards€. Voilà presque vingt milliards € dilapidés par des gens qui pour leur immense majorité sont très loin d'être des nantis. A coté de cela, on entend des hurlements lorsque les pouvoirs publics veulent prélever quelques Euros supplémentaires par an et par famille pour essayer de rétablir les comptes de la Sécu. Cela relève aussi du psy.
Permalien
Je suis exaspéré en lisant ce genre d'articles. L'ouverture des jeux en ligne n'aura à mon sens, sur ce terrain, pour effet que de rendre beaucoup plus visible la population de joueurs problématiques ou pathologiques. Cela va des joueurs assez stupides pour miser un quart de leur prime mensuelle de chômage aux addicts qui se détruisaient de toute manière déjà avec la cigarette, l'alcool, la drogue, les jeux en dur.
Le discours consistant à dire que l'ouverture va aggraver l'addiction me semble en réalité une lamentable tentative de masquer le fait qu'en France on n'est pas capable en réalité de guérir des gens addicts alors que cette problématique est déjà très ancienne.
Si cette analyse est exacte, où est l'intérêt général ? Au lieu de remettre en cause de prétendues certitudes scientifiques et de trouver enfin des pistes pour soigner l'addiction, on préfère développer un discours rhétorique consistant à expliquer que le problème n'est pas cette incapacité à soigner l'addiction mais le fait que le produit jeux serait nocif, ce qui est totalement faux.
Plonger ainsi sa tête sous la terre pour ne pas voir la réalité me semble loin des préoccupations d'intérêt général.
Un internaute lambda légèrement énervé
Permalien
@ holmeignen
Il en est du jeu comme du sexe. Difficile de guérir l'addiction !
Voici une autre idée assez libérale qui pourrait être à envisager.
Pourquoi ne pas mettre en concurrences les "maisons closes" ?
A défaut de guérir les "malades du sexe" cela pourrait créer une nouvelle économie officielle basée sur un vrai besoin multiculturel et, peut-être, éviter une certaine forme de criminalité...
FdR
Ajouter un commentaire