Deux pistes pour offrir plus de tutorat aux jeunes issus de l’immigration

Sixième proposition du Club des vigilants après son Manifeste sur l’insuffisante intégration de certains descendants d’immigrants. Réagissez. Commentez. Notre septième et dernière recommandation sera publiée bientôt : Faisons signer un engagement citoyen à tous les jeunes Français à 18 ans.

 

Deux propositions pour renforcer le tutorat

Parmi les actions existantes dont auraient besoin beaucoup de descendants d’immigrés de familles modestes pour s’intégrer mieux et plus vite, il y a le tutorat. Les associations existantes poussent les plus prometteurs à oser des études supérieures, en aident d’autres à retrouver le chemin de l’école, leur donnent les « codes » pour se présenter à un entretien d’embauche, les font sortir de leur quartier et de leur milieu… Notre impression générale est que ces actions d’accueil des jeunes dans leur pays sont efficaces —les associations peuvent le prouver— mais manquent pour se développer de tuteurs bénévoles et de moyens financiers.

1- L’accompagnement individuel des jeunes consomme beaucoup de temps de tuteurs bénévoles. Les jeunes retraités constituent un « gisement » de bonnes volontés à solliciter plus systématiquement. Il faut le faire au moment où ils n’ont pas encore décidé ce qu’ils vont faire de leur temps libre. Les caisses de retraites, notamment les caisses de retraite de cadres qui souvent se préoccupent de conseiller et d’accompagner leurs retraités, pourraient si elles le veulent bien être les relais d’une action relativement simple dès la constitution du dossier de retraite : présentation de ce type d’activité et mise en relation avec une ou plusieurs associations. Les associations d’anciens élèves pourraient aussi jouer un rôle utile. Le Club des Vigilants se propose de prendre contact avec elles pour leur proposer cette action.

2- Pour renforcer les moyens financiers de ces associations et reconnaître leur grande utilité nous proposons qu’elles soient classées dans la catégorie « aide aux personnes en grande difficulté » ce qui ferait passer la réduction d’impôt pour les donateurs de 66% à 75% du don dans la limite d’un plafond qu’il faudrait relever en conséquence. 

 

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