Pour qu’un pays quel qu’il soit s’engage dans une phase de réformisme profond, trois conditions, au moins, doivent être remplies :
Ø l’imaginaire collectif ne doit pas être détourné de l’idéal réformiste par le souhait révolutionnaire de mettre à bas les institutions.
Ø le système social doit être considéré comme amendable et aucune minorité importante de la population ne doit chercher le salut dans le tout ou rien.
Ø la grande majorité de la population ne doit pas être systématiquement hostile au changement.
Ces trois conditions semblent actuellement réunies aux Etats-Unis et Barack Obama (un « post racial » qui a été à la fois diplômé de Harvard et travailleur social) peut servir de catalyseur. S’il y parvient, la face du monde sera changée. Pour, au moins, deux raisons :
Ø le poids des Etats-Unis est tel que toute réforme entreprise là-bas aura des répercutions partout.
Ø Barack Hussein Obama, fils d’une Américaine et d’un Kenyan, né à Hawaï et élevé en partie en Indonésie, peut devenir un symbole planétaire de non conflit entre civilisations.
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