A l’époque de la conscription, beaucoup de jeunes mourraient au combat. Les guerres pouvaient, selon l’expression de Gaston Bothoul, être considérées comme des « infanticides différés » (cf : Hachette, Coll. « Guerres et Paix », 1970).
La professionnalisation des armées a tout changé : l’âge moyen des volontaires est supérieur à ce qu’était l’âge moyen des appelés ; beaucoup d’entre eux sont mariés ; et, même les plus courageux, n’ont pas envie de prendre trop de risques.
Les anciens conscrits qui ont survécu aux guerres du passé sont unanimes : « Quand on est très jeune, disent-ils, on se croit immortels. Même si on a peur, le sang afflue et la bravoure vient ».
Dans les guerres, que l’on appelle maintenant « asymétriques » (par exemple en Afghanistan), la technologie aide puissamment mais ne peut tout résoudre. Sur le terrain, le combat se livre homme contre homme et parfois se termine au corps à corps. Quiconque vise le « zéro mort » est sûr de perdre.
Commentaires
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En effet il n'existe pas de guerre propre, à fortiori sans morts. Les guerres d'aujourd'hui dites "asymétriques" ne sont pas gagnables même pour des Etats riches dotés de technologie et logistique moderne.
Tout le monde y perd, sauf les fournisseurs d'armes, matériels et logistique car la guerre des Occidentaux doit se faire dans un minimum (ou maximum) de confort. On doit se croire en voyage, en tout cas hors des heures de boulot (pardon de combat). Le coût de ces "opérations sur théatres extérieurs" est redhibitoire surtout en l'état calamiteux des finances publiques comme actuellement.
Mais, bon, on continue, c'est le principal pour les lobbies, pardon, fournisseurs des armées, pour qui ces guerres sans fin sont un pur délice.
Honte à nous d'être complices de tels gachis, mensonges et viols des droits humains.
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